Éric Bédard reçoit avec Alain Côté, président de la Société d’histoire de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire. Celui-ci nous renseigne sur la raffinerie de betterave à sucre.Dès 1936, le gouvernement du Québec élabore un projet qui paraît aujourd’hui un peu fou : produire du sucre à partir de betteraves locales. Mais ni les betteraves ni l’industrie nécessaire n’existaient au Québec.La Deuxième Guerre mondiale accélère les travaux. Mais toutes les ressources de l’époque, dont l’acier, sont consacrées à l’effort de guerre. Le gouvernement du Québec, alors mené par Adélard Godbout, achète donc une usine aux États-Unis, avant de la démonter complètement pour la reconstruire pièce par pièce à Saint-Hilaire.On choisit ce village, aujourd’hui la ville de Mont-Saint-Hilaire, parce qu’il est près d’une source d’eau et de la voie ferrée, et qu’il est entouré de terres agricoles parfaites pour la culture exigeante de la betterave sucrière